Des avenues coupées en
deux, des maisons emportées, des personnes disparues et d’autres
grièvement blessées, tel est le bilan de la pluie torrentielle qui s’est
abattue à Kinshasa dans la nuit de mercredi à jeudi 16
novembre dernier. La route Cecomaf dans la commune de N’djili, à l’Est de
Kinshasa a été coupée en deux de suite de l’erosion provoquée par
cette pluie.
En effet, c’est entre le
quartier 9 et 13 que cet évenement s’est produit. Depuis 3 heures du matin, les
eaux venant de la rivière ndjili ont debordées et entrainées sur leur passage,
des maisons, des véhicules et autres viens de valeurs. Si le pour l’heure
le bilan exhostif n’est pas encore connu, néanmoins près de 12 familles
repertoiées ont perdues leurs biens et près de 5 blessés graves ont été
identifiés . « Il y a une famille qui vient de loger à
peine il y’a un mois dans ce quartier. Ils ont neuf enfants qui seraient portés
disparus. La maman et le papa sont grièvement blessé, et nous les avons
amenés à l’Hopital général de N’djili, au quartier 7. Nous en appelons
àune assistance rapide des autorités, par ce que, nous sommes en danger
sanitaire et alimentaire », a fait savoir une victime.
Selon le bourgmestre de
la commune de N’djili, Senghor Biya, aucune perte en vie humaine n’a été
enregistré. « Nous avons appris la nouvelle très tôt le
matin. Nous en avons informé les autorités. Nous esperons leur soutien pour
décanter au plus vite cette situation qui pourraient endommager non seulement
l’alimentation de la population de cette contrée mais aussi de toute la
capitale et qui pourraient entrainer une quelconque épidémie »
a-t-il déclaré .
Pour les habitants de ces quartiers, la route endommagée
ne présentait aucune trace de sa défection avant cette pluie. Quelques
heures après la pluie, le premier ministre, Bruno Tshibala était descendu sur
terrain pour se rendre compte de la situation, et a promis à la
population une assistance d’ici peu du gouvernement congolais.
Rappelons que, les effets néfastes des changements
climatiques continuent de se faire ressentir rudement à Kinshasa. Les
inondations et la hausse de température enregistrées ces 5
dernières années de sont de signes probants.